À partir d’un corpus diachronique (xixe et xxe siècles) de presse et de textes littéraires, de dessins et de données Internet, nous décrirons le parcours sémantique et pragmatique du terme « pétroleuse », inventé durant la Semaine sanglante de la Commune de Paris pour stigmatiser les femmes en lutte, mais aussi l’ensemble plus large des femmes n’entrant plus dans les clichés gendrés consensuels (une anti-ménagère, en somme). La construction du sens de ce terme évolue très rapidement, et les acceptions vont ensuite attaquer non plus les seules communardes mais un ensemble de comportements féminins non stéréotypaux, jusqu’à finalement une réification des plus étonnantes à première vue. Nous évoquerons tout d’abord la genèse sémantique et pragmatique de ce terme, en le replaçant dans une histoire des insultes aux femmes activistes, pour ensuite retracer son évolution et mettre en évidence le réseau de représentations nécessaires à l’activation des sens axiologiques. Enfin, nous montrerons comment les réappropriations ultérieures (années 70, MLF ; débats parlementaires 1980-2000) ont opéré une resémantisation par le jeu de la circulation des discours.
Merci les fachos LGB
Cette publication a notamment suscité l’indignation du groupe juif gay et lesbien de France, Beit Haverim, qui a dénoncé « l’inclusion » sur le visuel des « couleurs du drapeau palestinien ». L’InterLGBT affirme qu’« il représente le drapeau de la Hongrie et le drapeau de la Bulgarie où les prides sont interdites actuellement ».
Dans un lycée huppé, une nouvelle professeure (Mia Wasikowska) initie ses élèves aux principes de l’"alimentation consciente". Par Jessica Hausner, une fable à la fois glaçante et ironique sur l'emprise et les dérives de nos sociétés.
Miss Novak vient de rejoindre un prestigieux lycée privé à la demande des parents d’élèves, soucieux de sensibiliser leurs enfants aux enjeux de la nutrition. Au petit groupe qui assiste à son cours, elle enseigne les fondements de l’"alimentation consciente", dont elle est une pionnière : en réduisant la quantité de nourriture qu’ils ingèrent, ils contribueront à sauvegarder la planète, seront en meilleure santé et gagneront en maîtrise de soi. Quelque temps plus tard, la professeure convainc ses élèves les plus assidus qu’il n’est pas nécessaire de manger pour vivre... La directrice et certains parents commencent alors à s’alarmer.
Chic et choc
Ragna nourrit des complexes physiques, tandis qu’Elsa reproduit les troubles alimentaires de sa mère. Fred souffre du manque d’attention de ses parents, partis monter un projet au Ghana, quand Ben, modeste boursier au milieu des ultrariches, est rattrapé par son besoin d’appartenance… Surfant sur l’écoanxiété et le mal-être de cette jeunesse tentée par la radicalité, miss Novak (Mia Wasikowska, tout en douceur trouble) attire ses ouailles dans un club secret dont les membres ont cessé de s’alimenter en dépit des évidences scientifiques. Dans la lignée de Little Joe, son précédent opus, l’Autrichienne Jessica Hausner pose sur cette entreprise d’embrigadement un regard distancié, à travers une mise en scène millimétrée à l’ironie glacée : intérieurs design enfermés dans des cadres géométriques, jeux sur les couleurs, mouvements de caméra sophistiqués, succession des séquences martelée par des tambours… Emmenée également par Sidse Babett Knudsen dans le rôle de la très chic directrice et le duo Elsa Zylberstein-Mathieu Demy en parents effrayés par l’extrémisme de leur enfant, une fable aussi dérangeante que drôle sur la manipulation et sur notre besoin de croire, jusqu’à l’absurde.
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