Extrait :
Depuis 2019, la Pride des Banlieues remet les luttes LGBTQIA + au cœur des quartiers populaires. Née à Saint-Denis, cette marche pas comme les autres défend une fierté ancrée dans les réalités de terrain : précarité, exclusion, racisme et invisibilisation politique. À rebours des grands cortèges nationaux souvent perçus comme éloignés des réalités sociales, cette marche affirme haut et fort que les banlieues aussi sont traversées par des histoires queer et qu’elles méritent d’être racontées, visibles et célébrées. Cette année, le slogan de la marche est clair : « Des milliards pour la santé, pas pour l’armement. »
Extrait :
« Il est plus que temps de décentrer les lieux de fête et de pouvoir. Pourquoi faudrait-il faire 40 minutes de transports pour militer ? Marcher dans nos quartiers, c’est dire : ça, c’est ma ville, et je suis là. Cette marche, c’est souvent la première pour beaucoup et elle prouve que ça peut bien se passer, contrairement à ce que veulent nous montrer les médias. »
Extrait :
Gil revient aussi sur ses expériences liées au racisme. Par le passé, elle a souvent été la seule personne racisée dans les milieux militants, « beaucoup d’espaces blancs bourgeois ». Elle évoque aussi une forme de pudeur propre aux quartiers populaires, plus présente que les discriminations : « Je ne distingue pas forcément de couples LGBT dans les rues de Saint-Denis, certes, mais les couples hétérosexuels ne se tiennent pas plus la main pour autant. Ce n’est pas qu’on ne s’aime pas, c’est qu’on ne le montre pas pareil. »
Face à un contexte favorable à la montée des violences et de l’extrême droite, Gil appelle à la mobilisation : « Si, avant, on recevait une insulte, maintenant on reçoit un coup. C’est contre cette LGBT-phobie désinhibée qu’il faut marcher. Parce que c’est important, politiquement. Il faut venir. Si on a le temps, l’argent et l’espace pour militer, alors il faut se décentrer de soi et se battre pour une lutte universelle. »
Extrait :
« En banlieue, je me sens à la maison. En vingt ans, j’ai été agressé deux fois. Dans les deux cas, c’était à Paris. La Gay Pride à Paris, ce n’est pas ma place : c’est un truc d’argent, de thunes. Ici, il n’y a pas de CE de banque qui viennent défiler. C’est plus politique. On revient aux origines de la Pride, qui est une manifestation de lutte.
Extrait :
"J'ai besoin de me sentir représentée, de sentir qu'il y a d'autres personnes qui sont queer et racisées, qui vivent en même temps de l'homophobie et en même temps du racisme, et de marcher pour ces questions-là", explique à l'AFP Saffiya (qui n'a pas souhaité donner son nom de famille), 27 ans.
Extrait :
"Le vrai problème quand on est LGBT dans les quartiers populaires", c'est "plutôt la précarité et les manquements de l'Etat, et c'est pour ça qu’on pose la question de la santé qui est un enjeu majeur", précise-t-il. Le slogan "Des milliards pour la santé, pas pour l'armement" était le mot d'ordre de cette cinquième édition.
Extrait :
Pour certains.es, c'était même leur toute première pride. Nour, par exemple, est venue de Saint-Denis. "C'est stylé de voir qu'on n'est pas seul à être queer en banlieue", sourit la jeune femme de 15 ans.
Extrait :
Ils sont nombreux.ses à se sentir moins seul.e grâce à cette marche des fiertés, organisée au pied de chez eux. "Ça m'a permis de me rendre compte qu'il y avait des gens queer à côté de chez moi, dans les rues, qui, eux aussi, vivent comme moi et qui m'acceptent comme je suis", constate Céleste, femme trans de 15 ans. Elle a fait sa transition l'année dernière. "Au collège je pense que je me suis plus fait appeler pédé que Céleste, donc être ici, ça fait du bien."
Extrait :
"Aujourd'hui, il y a une personne homosexuelle sur cinq qui déclare avoir vécu des discriminations en allant chez le médecin. Quand on est aussi racisé, on parle du syndrome méditerranéen, les médecins vont minimiser les souffrances des patients, ce qui peut amener à des situations tragiques."
Le pdf de la brochure à lire sur écran : La bataille culturelle
Le pdf à imprimer La bataille culturelle_livret
La « bataille idéologique » devient vite un thème métaphorique ressassé plutôt qu’une action d’ampleur et fonctionne comme un topos ou lieu commun. (Il suffit de lire Culture Wars de James Hunter pour mesurer combien la guérilla culturelle aux États-Unis dans les années 1990 n’avait à l’inverse rien d’une joute verbale : militants anti-avortement enchaînés à des cliniques du planning familial ou qui y mettent le feu, lynchage de personnes trans ou gay, menaces de mort, explosion de voitures et agressions contre des représentants religieux, il s’agissait de détruire physiquement). Parler de « bataille culturelle », plutôt que de la mener concrètement, est en soi un argument persuasif à même d’infléchir l’image des candidats. De Jean-Marie Le Pen qui assène que « les mots tuent parfois plus sûrement que les balles » à Éric Zemmour qui le plagie d’un « les mots sont des armes qui tuent bien plus efficacement que des fusils », hyperbole et grandiloquence alimentent un ethos guerrier et campe le locuteur en héros charismatique.
Surtout, la métaphore belliqueuse n’est pas neutre car elle s’inscrit dans une conception autoritaire du pouvoir et une survalorisation de la violence comme schéma structurant des relations sociales. Parler de « guerre » culturelle, c’est valoriser et acclimater une conception anti-démocratique de la vie politique. Par définition, une « victoire » ne pourrait être que l’élimination de « l’ennemi » par reddition ou annihilation totale. Dans cette vision, plus d’alternance politique, de compétition démocratique, ni de débat d’idées ou de réflexion critique des citoyens. Il s’agit d’éliminer la pensée (et les partis) adverses – ce que le nouveau président des États-Unis Trump a juré de faire avant même d’être élu… et est en train d’accomplir depuis la Maison blanche.
Les exemples historiques lointains ou récents (l’assaut du Capitole le 6 janvier 2020, les terroristes suprémacistes inspirés par la théorie du Grand Remplacement en Norvège, en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis, Trump en parole puis en action aujourd’hui) ont montré la continuité qui mène du discours de la violence au recours à la violence physique ou institutionnelle. Se lancer dans une « bataille idéologique », c’est inciter à l’action dans le monde réel et ériger les adversaires comme des ennemis à abattre.
L'APGL agit pour la reconnaissance légale de l’Homoparentalité, en France et à l‘international et a pour objectif principal de faire cesser les discriminations
Discover the power of the European Citizen’s Initiative (ECI), a unique participatory democracy tool that empowers EU citizens to shape Europe by proposing new legislation. Engage directly with EU policymakers by supporting or launching an initiative that matters to you. Learn how the ECI works, explore active initiatives, and utilize resources to make your voice heard in the European Union. Get involved today and help drive change across Europe with the European Citizen’s Initiative.
Le STJV a appelé à une grève générale du jeu vidéo en France le 13 février 2025 . Après un premier article pour expliquer pourquoi nous appelons à la grève ,
Antifa argues that violence is necessary, but a rigorous democracy is a far stronger weapon
At the same time, the antifa movement’s failed approach to the problem of fascism is not itself the problem. We should reject the antifa conceptualization of fascism as an ineradicable evil that exists outside of history and context, while also rejecting the fraudulent conservative canard that the antifa movement is the moral equivalent of Nazism. We can celebrate the specific, justifiable instances of anti-fascist violence—such as the defence of Cornel West and other black clergy members who gathered in Charlottesville—while also acknowledging that the antifa movement’s general tendency toward unreflective violence is neither morally justified nor strategically effective.
Above all, we must broaden our view of fascism to recognize that the most insidious incarnations of fascist ideology today won’t arrive accompanied by swastikas and torches—they will be found in government policy that seeks actively to subjugate minorities (through the expansion of militarized police forces and racist incarceration regimes), suppress voting rights (through gerrymandering and voter-ID laws), and bar immigration or expel people from particular backgrounds. The solution to these problems lies not in street fights against torch-bearing goons but in increased activism and political engagement within the system itself. Victory against contemporary fascism involves the expulsion of hate-mongering politicians and the dissolution of their agenda, and that can only be achieved through anti-fascist policy, not extrajudicial anti-fascist violence. Info Band:
主唱小葵:台上具有强大的侵略性,台下是乐队的小太阳,永远阳光四射。 吉他小鸟:平日自带二次元,上台则凶猛暴躁。 贝斯欢子:看着是慢悠悠的小女孩,但其实意志最为坚定,思想也最为独特。 鼓手青青:是DummyToys的骄傲,真正的爆裂鼓手,拿起鼓槌立即原地爆炸。
Name: Dummy Toys乐队
Country of origin: China
Location: Qingdao
Genre: Punk-Rock
!! Don't forget to support the band !!
https://dummytoyspunk.bandcamp.com/album/war-is-nightmare
Avec le Collectif Insurrection Trans Représentantes : Camille, Nathaniel, Linda Invitée : Christine Rougemont, artiste et réalisatrice « Ce qu’il me semble important de relever, c’est que dans non-binaire, l’emphase, l’accent n’est pas tant mis sur le binaire que sur le non… » Emma Bigé, Paniques morales transphobes « Face au backlash anti-LGBTQ+, nous refusons […]
Mixtape by Lucci':
00:00 - Lucci’
2:13 - Seak
3:55 - Anybxdy
5:19 - Lucci’
7:08 - Mei x Lucci’
8:35 - Milksh4kevf
9:59 - Lowonstage
10:42 - Lowonstage
12:59 - Lucci'
13:58 - Levity - Flip it (Lowonstage Edit)
14:55 - Hagrid x Lucci’
17:09 - Lucci’
Roubaix, La Piscine - Musée d'art et d'industrie André Diligent. Architectes : A. Baert, 1932 - J.-P. Philippon, 2001 et 2018. © ADAGP Paris 2020