Depuis plus de vingt ans, alléché par la taille du marché chinois, Hollywood s'est plié à la censure de l'Empire du Milieu. Finis les sujets sensibles comme le Tibet ou Taïwan, finis les personnages LGBTQIA+... : retour sur les compromissions de l'usine à rêves.
Le tournant date de 1997. Cette année-là, la sortie en salle de trois films – Sept ans au Tibet de Jean-Jacques Annaud, Kundun de Martin Scorsese et Red Corner de Jon Avnet – suscite la réprobation du gouvernement chinois. Pékin dénonce la mauvaise image de la Chine véhiculée par ces productions, place les studios concernés sur une liste noire et menace d'exclure de son gigantesque marché les films qui ne lui conviendraient pas. À Hollywood, le message est reçu cinq sur cinq… En quelques années, l'usine à rêve se met au pas de la censure chinoise : finis certains sujets sensibles tels que le Tibet, le Dalaï-Lama ou Taïwan ; finis les thrillers avec de méchants Chinois ; finis les personnages LGBTQIA+… Les scénarios sont caviardés, les scènes coupées, principalement dans les versions chinoises, comme pour Iron Man 3 (2013), mais aussi parfois dans la version originale, à l’instar de Looper (2012). L'usine à rêves ne fait pas que s'autocensurer : elle laisse aussi tomber l'une de ses plus grandes stars, Richard Gere, parce que son engagement pour les droits humains et pour un Tibet libre déplaisait à Pékin… En 2020, l’association Pen America, qui lutte pour défendre la liberté d’expression aux États-Unis, a publié un rapport très complet sur la manière dont la censure chinoise a influencé la réalisation et la distribution de plusieurs films américains. Son auteur, James Tagger, témoigne dans ce documentaire aux côtés de plusieurs acteurs de l'industrie du cinéma – le journaliste spécialisé Erich Schwartzel, le producteur Chris Fenton, le scénariste Jeremy Passmore…
Le 12 février dernier, le New York Times révélait que Google avait abandonné sa politique de diversité concernant le recrutement de ses employés. La firme explique qu’en tant qu’entreprise fédérale, elle doit se conformer aux décrets de Donald Trump en croisade contre le « wokisme » et les politiques d’équité et d’inclusion.
Les patrons d’Apple et de Google, Tim Cook et Sundar Pichai, étaient présents lors de la cérémonie d’investiture de Donald Trump aux côtés d’Elon Musk (X) et de Mark Zuckerberg (Meta), ce qui a été perçu comme un signe d’allégeance des géants de la Silicon Valley au nouveau locataire de la Maison Blanche.
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« Ils veulent nous priver de soins médicaux spécialisés et mettre nos vies en danger, comme cela s’est déjà produit par le passé. À l’époque, ils ne se souciaient pas de notre existence, parce que prostituées et expulsées, nous ne les dérangions pas. Leurs prédécesseurs nous traquaient, nous chassaient dans les parcs et les rues. Aujourd’hui, nous avons quitté les marges : nous sommes à l’université, dans les entreprises ; nous sommes professeures, pharmaciennes, actrices, militaires, policières, avocates, écrivaines… Nous occupons des sièges et nous avons une place dans l’État. Nous n’avons plus peur. Nous ne retournerons pas dans l’ombre. »
As transgender lawmakers in a Republican-dominated government, they have shown that representation, relationships, and the power of speaking truth in hostile spaces can move hearts and minds. Their success is a reminder that even in the most challenging environments, refusing to back down can make a difference.